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Économie et marché
2022 — volume 7, numéro 3
Comme on peut le lire à l’intérieur du Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques (PQVMCS), la demande anticipée pour certains minéraux requis pour l’utilisation des technologies à faibles émissions de gaz à effet de serre (GES) devrait s’accroitre dans l’horizon 2018-2050. En ce moment, 22 minéraux critiques ou stratégiques ont été identifiés par l’État québécois. Selon la définition admise, les minéraux critiques sont « les minéraux nécessaires à l’approvisionnement d’usines québécoises de transformation. Les minéraux stratégiques sont liés aux politiques publiques et aux énergies renouvelables ». Ainsi, certains minéraux comme le graphite, le lithium, le cobalt, le nickel, le cuivre, le zinc et certains éléments du groupe des terres rares (ETR), notamment, sont des composantes essentielles au fonctionnement de nombreux appareils de haute technologie, des piles de nos appareils mobiles aux batteries des véhicules électriques. Plusieurs de ces ressources minérales sont présentes au Québec et attirent l’attention de nombreux acteurs dans la province et sur la scène internationale.